Nous sommes 71 % en France à penser que l’accélération de la transition écologique doit être encouragée, non pas en dépit, mais en raison même des conséquences économiques et énergétiques du conflit ukrainien, d’après l’enquête diffusée en octobre 2022 par la Banque européenne d’investissement.
Au quotidien, vous luttez à votre échelle contre les dérèglements climatiques en adoptant les gestes qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Vous envisagez à présent d’investir dans des projets écologiques pour avoir un impact positif ?
Vous pensez qu’il est temps d’aligner vos investissements financiers sur vos préoccupations environnementales ? Voici les options pour sauter le pas…
Rappel des règles d’or de l’investisseur écologique
Il est prudent de continuer à alimenter une épargne de précaution pour faire face aux aléas des marchés et de la vie. Par ailleurs, dans la finance verte comme ailleurs, deux réflexes s’imposent : la diversification des placements qui limite les risques d’une part, et une définition préalable des objectifs d’investissement afin de prendre des décisions éclairées d’autre part. Les stratégies de mise de fonds sont bien différentes, en effet, que l’on souhaite valoriser un patrimoine, investir pour sa retraite ou bénéficier d’un retour sur investissement rapide.
Dernière remarque de bon sens : le soutien des projets écologiques concrets et identifiables suppose d’être vigilant au sujet des fonds d’investissement estampillés verts et éco-responsables. Comme ces fonds impliquent une gestion directe ou déléguée de portefeuilles dont le caractère écoresponsable est garanti par des labels (ESG, ISR, Greenfin…), il convient d’étudier de près leurs cahiers des charges de labellisation afin de faire un choix éclairé. C’est pourquoi nous n’évoquerons pas dans cet article, afin de rester concis, les investissements boursiers que sont les organismes de placement collectif (OPC) et les trackers labellisés ISR (ETF ESG).
Investir en crowdfunding
Vous connaissez certainement l’esprit du crowdfunding, cette méthode d’investissement qui permet à des porteurs de projets de lever des fonds par le biais d’une plateforme en ligne. Cela permet au grand public de contribuer sans intermédiaire au financement d’activités, de produits ou de campagnes d’idées lancés par des entreprises, associations ou particuliers dont ils soutiennent les valeurs. Les projets financés concernent de nombreux domaines écologiques, des énergies renouvelables à la sauvegarde de la biodiversité, en passant par la sensibilisation à l’environnement. Pour orienter les investisseurs dans la jungle des sites de crowdfunding plus ou moins écologiques, le Ministère de la Transition écologique a créé le label « Financement participatif pour la croissance verte » en 2017.
Les financements participatifs se déclinent en trois catégories : le don généralement associé à une contrepartie symbolique, le prêt avec ou sans intérêts et enfin l’investissement en titres (obligations, actions ou parts sur les bénéfices). Selon le type d’investissement que vous recherchez, des plateformes comme Lita, Bluebees ou encore Miimosa vous permettront sans doute de trouver le projet qui correspond à vos valeurs et vos engagements.
Prudence cependant car, si la nature écologique de votre investissement ne fait pas de doute, les rendements, eux, peuvent être minimes, voire négatifs. L’Autorité des marchés financiers (AMF) pointe notamment le risque qui pèse sur certains montages en société civile immobilière sur le financement participatif des écolieux, éco-hameaux, co-habitats etc. En résumé, le crowdfunding peut être une brique pertinente dans la construction de votre épargne citoyenne, si elle permet avant tout de diversifier votre portefeuille en investissant de petits montants.
Soutenir des projets citoyens
Les citoyens ou collectivités désireux de financer le développement des énergies renouvelables près de chez eux peuvent le faire au travers d’un projet à gouvernance locale (encore appelé projet citoyen). En participant aux choix décisifs du projet au moment où ce dernier est à l’étude, l’investisseur s’implique dans une dynamique locale tout en générant des retombées pour le territoire, 2 à 3 fois supérieures à celles des projets classiques.
Le principe de cette forme de financement ? Vous devenez actionnaire et donc décisionnaire d’un projet éolien, de fermes photovoltaïques au sol ou encore d’une centrale biomasse. La gouvernance étant sous le contrôle des acteurs locaux, le projet ne pourra pas changer de direction sans l’accord des collectivités, et s’accompagne d’actions pédagogiques accélérant la sensibilisation.
La rémunération (lorsqu’elle est prévue) se fait sous la forme de dividendes, bien qu’ici encore, la création de valeur environnementale et les bénéfices pour le bien commun surpassent en règle générale les rendements monétaires, ce dont l’investisseur engagé s’accommode.
Quid des obligations vertes ?
Les obligations vertes fonctionnent comme les obligations classiques : une structure publique ou privée émet de la dette sur le marché obligataire, dans le but de financer un projet de lutte contre le réchauffement climatique, de soutien aux innovations énergétiques, à l’économie circulaire, etc. L’investisseur récupère la totalité de la créance à l’échéance définie, avec des intérêts fixes ou variables, et peut – mais pas obligatoirement – percevoir des intérêts annuels. L’émetteur d’obligations vertes est tenu de fournir un rapport annuel détaillé aux investisseurs.
En forte croissance depuis 10 ans, elles posent néanmoins un problème de taille, au même titre que les fonds ISR : se référant à un cadre volontaire et non contraignant (les Green Bond Principles) et faute d’un standard harmonisé, elles présentent des risques élevés de greenwashing. Pour déjouer ces risques et vous assurer du caractère écologique de vos investissements, il vous faudra décortiquer la méthodologie mise en place par l’émetteur (identification des projets financés, traçabilité et certification, pertinence de l’analyse extra-financière…), afin d’établir la réalité des bénéfices environnementaux promis.
Consciente de ces enjeux, ReGeneration propose une vraie transparence, au travers d’une obligation dédiée au financement de la transition agroécologique. Plutôt que par un engagement déclaratif, les preuves de notre impact se fondent sur des méthodologies scientifiquement éprouvées et des mesures concrètes des bénéfices résultant de cette transition.
Concilier rendement et durabilité
avec les structures à impact
Vous avez en effet la possibilité d’investir votre capital dans des entreprises à mission écologique qui, comme ReGeneration, se préoccupent exclusivement du vivant, de la préservation des générations futures et de la planète. La particularité de cette nouvelle forme de financement (encore appelée impact investing) est d’avoir pour vocation secondaire mais réelle de générer un rendement financier.
Concrètement, cela consiste à placer votre argent via des outils financiers gérés par des fonds dédiés, des sociétés financières à impact positif, des fondations ou encore des ONG… Ces intermédiaires vous permettent ainsi de soutenir des entrepreneurs écologiques engagés dans la recherche d’un fort degré de transformation. Ils s’engagent à vous rendre des comptes sur la réalisation d’objectifs d’impact qui ont été très clairement définis en amont.
L’impact investing représentait 1% de la finance mondiale en 2016 mais ce chiffre double chaque année depuis 2011. D’après l’enquête annuelle 2020 du Global Impact Investing Network (GIIN), la performance des placements à impact satisfait ou dépasse les attentes des investisseurs en matière de rendement financier.
Rejoignez ReGeneration, une entreprise à impact
ReGeneration est une start-up à mission, dédiée au financement et à l’accompagnement de la transition des exploitations agricoles françaises et européennes vers l’agriculture régénératrice. Cette pratique agricole restaure la santé des terres et de l’écosystème, et permet, entre autres co-bénéfices, de séquestrer le carbone de l’atmosphère dans les sols.
Nous vous proposons de soutenir les agriculteurs en transition à travers un produit financier innovant dont le rendement est indexé sur la valeur de la tonne de carbone, dont la valeur ne peut que s’accroître avec le temps, en lien avec les objectifs du Pacte vert européen pour 2030 et 2050.
En encourageant les agriculteurs à adopter des pratiques culturales plus vertueuses, vous combattez les changements climatiques à la source. Vous rejoignez aussi une action collective au bénéfice de la planète, des hommes et de la biodiversité, car vous contribuez à retirer du CO2 de l’atmosphère, à l’augmentation de la soutenabilité des exploitations agricoles, à l’amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments, à la restauration du cycle de l’eau et bien plus encore.
